Déroulement d’une consultation homéopathique : Un homéopathe est avant tout médecin.
Une partie de la consultation ressemblera donc à celle d’un médecin classique :
- Interrogatoire, examen clinique, et si besoin prescription d’examens complémentaires et de remèdes.
Ce qui est propre à une consultation homéopathique :
- recherche de l’ensemble des symptômes présentés par le patient : aigus, chroniques, malaises, sensations diverses, aversions et intolérances alimentaires, insomnie, rêves, sensibilité à des facteurs cli matiques (chaleur, froid, humidité, vent, orage …), caractère, comportement …
. - l’interrogatoire tentera de retrouver des symptomes précis, caractéristiques : Exemples
– devant une otite chez un enfant, un médecin classique examinera le tympan, la gorge … et prescrira le plus souvent un antibiotique.
– devant une otite similaire, le médecin homéopathe recherchera par l’examen et l’interrogatoire des symptômes particuliers : rougeur du visage ou d’une oreille, aggravation ou amélioration des douleurs par la chaleur ou le froid, éventuellement horaire répétitif de survenue des douleurs (ce qu’on appelle les modalités d’aggravation ou d’amélioration), la cause déclenchante si elle est retrouvée (piscine, vent froid, tête mouillée sous la pluie …), soif et/ou transpiration en cas de fièvre, mais aussi réaction de l’enfant à la douleur et à la fièvre (abattement ou agitation, enfant habituellement gentil devenant capricieux ou aggressif) … les remèdes homéopathiques prescrits seront donc différents en fonction des symptômes retrouvés : exemples
* Arsenicum album : douleurs de l’oreille vers 01h la nuit, améliorées par des applications chaudes, accompagnées d’agitation, d’envie de boire chaud pendant la fièvre …
* Pulsatilla : douleurs de l’oreille aggravées par des applications chaudes, améliorées en étant bercé dans les bras, sans désir de boire pendant la fièvre (ou léger désir de boissons froides) …
. - le médecin homéopathe devra toujours resituer le motif de la consultation par rapport à l’ensemble du vécu du malade :
– Une maladie aiguë survient le plus souvent dans un contexte plus global, avec (pour un enfant par exemple) des rhino-pharyngites, otites, angines, bronchites à répétition, éventuellement un asthme, des douleurs abdominales, diarrhée ou constipation, anorexie ou boulimie, désirs habituels et marqués de certains aliments ou au contraire aversions, comportement particulier (doux ou aggressif, capricieux, agité …).
– Le recueil de tous ces symptômes permettra non seulement de prescrire un traitement aigu, mais également de trouver un « traitement de fond » qui, s’il correspond bien à l’ensemble du cas, amènera une nette diminution de la fréquence des maladies aiguës (hivernales par exemple), et pourra stabiliser ou améliorer d’une manière profonde et durable une maladie chronique, optimisant également le caractère et le comportement du sujet.