Médecine de la Raison

une médecine raisonnée et raisonnable

Introduction

C’est HAHNEMANN qui initia vers la fin du 18ème siècle (1796) une nouvelle thérapeutique : l’homéopathie.

A l’époque, il avait abandonné provisoirement l’exercice de la médecine, et vivait de ce que lui rapportait la traduction d’ouvrages. Un de ces livres était le Traité des matières médicales de William Cullen. Ce que ce dernier y écrivait concernant le Quinquina ne correspondant pas avec les propres conv ictions de Samuel Hahnemann, ce dernier se mit à expérimenter sur lui même les effets du Quinquina. Il s’aperçu alors que le Quinquina était capable de déclencher de la fièvre chez un sujet non malade, alors qu’il était également capable de diminuer la fièvre chez un sujet atteint de fièvre intermittente.
Il se souvint alors de ce qu’avait déjà écrit Hippocarte près de 2200 ans auparavant :
« Similia similibus curantur » Les semblables sont guéris par les semblables

3 principes de base ont été élaborés par Samuel Hahnemann :

  1. Le principe de similitude : le remède idéal doit être capable de faire apparaître chez un sujet sain les mêmes symptômes que ceux présentés par la personne qui consulte
  2. Appréhender l’être humain dans sa globalité, ce qui revient en pratique à chercher un remède capable de traiter si possible l’ensemble des symptômes du patient (psychiques, fonctionnels et organiques)
  3. Utilisation de substances à doses infinitésimales, préparées par des dilutions successives accompagnées de succussions (nombreuses secousses appliquées après chaque dilution)

N’importe quelle substance peut être utilisée pour la création d’un remède homéopathique, provenant aussi bien:

  • du monde animal :   Ex. Sepia (encre de Seiche), Lachesis (venin de serpent) …
  • du monde minéral : Ex. Natrum muriaticum (Sel de cuisine), Graphites (Mine de crayon) …
  • du monde végétal :  Ex. Pulsatilla (La Pulsatille), Stramonium (Datura officinal) …

Les dilutions utilisées peuvent être très variables, et ce suivant : les pays, les techniques homéopathiques utilisées, les médecins homéopathes eux-mêmes et les situations rencontrées en pratique.

Classiquement (en France tout au moins), les dilutions suivantes sont utilisées :

  • Basses dilutions (D3, D4, D6, 4CH, 5CH …) pour une maladie aiguë localisée (Ex : Rhume)
  • Dilutions moyennes (7CH, 9CH) si cette maladie aiguë s’accompagne de fièvre ou de symptômes psychiques (Ex : délire pendant la fièvre)
  • Hautes dilutions (15CH, 30CH voire 200CH) pour un traitement de fond, spécialement si le psychisme est affecté
  • Les homéopathes Unicistes peuvent même être amenés à utiliser :
    des dilutions Korsakoviennes très poussées : 1MK, 10MKhttp://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/hahnemann.html
    – ou d’autres dilutions comme les LM …