Cette technique consiste à prescrire plusieurs remèdes homéopathiques lors d’une consultation :
- plusieurs remèdes pour l’affection aiguë, associés à d’autres remèdes pour le traitement de fond, toutes ces substances étant supposées agir en synergie
- cette pratique est la plus couramment pratiquée par les médecins homéopathes en France
Avantages :
- Devant un patient présentant des symptômes peu caractéristiques, ne pouvant conduire à l’individualisation d’un remède unique (voir Unicisme), la prescription de plusieurs remèdes permet d’avoir plus de « chances » d’obtenir une amélioration clinique. L’idéal dans ce cas étant de prescrire le moins de remèdes possible.
Inconvénients :
- cette pratique, même si elle apporte des améliorations conséquentes aux patients, oblige assez souvent à répéter le remède pendant des mois voire des années, les symptômes ressurgissant fréquemment après l’arrêt de la prise des remèdes.
- lorsque la prescription comporte des médicaments homéopathiques en trop grand nombre : 10, 15 voire plus encore, cela rend la prise des remèdes par le patient semblable à un casse-tête chinois, et amène nombre de patients à oublier, voire sélectionner certains remèdes
- une prescription de remèdes multiples peut alors ressembler à une prescription en médecine classique, ou l’on donne un ou plusieurs remèdes par symptôme ou maladie : exemple : Robinia pour des brûlures à l’estomac, Pulsatilla pour le nez qui coule jaune, Stramonium parce que ce même patient a des cauchemars, Nux vomica parce qu’il ressent des nausées, Arsenicum album parce qu’il a une insomnie à partir de 01H la nuit …
- On peut alors, dans ce cas, taxer cette pratique d’Homéopathie allopathique !